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Bus de remplacement : du nouveau oui, mais surtout du changement pour faciliter vos déplacements !

Depuis plusieurs semaines, de nouveaux outils d’information sont en place dans les gares : l’affichage des prochains départs des bus de remplacement sur les écrans, et le guidage piéton.

Article mis à jour le 14/03/2024

Bonjour à tous, avez-vous remarqué les nouveautés d’affichage en gare ?
Pour faciliter vos déplacements avec les bus de remplacement, lors de travaux, nous avons fait évoluer l’information à votre disposition.

Venez ! Je vous dit tout.

Laure, votre responsable de la relation client

Vous le savez, depuis la réforme ferroviaire de janvier 2020, la SA (société anonyme) SNCF Voyageurs (dont je fais partie) est chargée, en cas de travaux, d’assurer votre prise en charge. Cela passe, dans la plupart des cas, par la mise en place d’un service de bus de remplacement et de l’information en gare.

Ecrans et affiches en gare

Depuis cet automne deux nouveautés en termes d’affichages, dont le but est de mieux vous informer et orienter, sont en place sur les écrans de certaines lignes. Cela pour vous aider lors de travaux à rejoindre les bus de remplacement lorsqu’ils sont mis en place.

Si vous n’avez pas encore eu le besoin de vous en servir, je vais vous détailler ici les dernières évolutions sur ce sujet.

Les écrans en gare

Jusqu’à maintenant, en période travaux, les écrans n’affichaient plus rien après le dernier train, à
part quelques informations travaux.
Dorénavant, le service routier de remplacement est traité au même niveau que le service ferré.
L’objectif étant de vous accompagner, voyageurs, dans la poursuite du trajet qu’il soit en train ou en bus de remplacement. Cette évolution est désormais disponible sur la ligne J. Elle vous permet de :

  • Avant le départ : Affichage des horaires de passage des bus (ou minutes d’attente) avec horaires théoriques prévus jusqu’au départ du bus.
  • Après départ du bus : horaires en temps réel prennent le relais aux arrêts suivants. Horaires issus d’un dispositif de géolocalisation des véhicules, déclenché par le conducteur.
  • Au fur et à mesure de l’avancée sur l’itinéraire prévu : mise à jour des informations horaires et transmission aux écrans en gare (et sur les outils en ligne).

Une sacrée évolution non ? Je suis preneuse de vos retours. 😊


Les affiches en gare

Pour compléter ces affichages sur les écrans de vos gares, concernant les bus de remplacement, de nouvelles affiches en gare vont arriver. Vous aurez prochainement des affiches qui permettent la visualisation des trajets piétons, jusqu’à l’emplacement du bus de remplacement.

Concrètement, pour être le mieux guidé possible vous aurez à disposition, des affiches possédant un QR code. Ce QR code vous permettra d’avoir le plan de la gare, afin de trouver au mieux le bus de remplacement.

Cette nouveauté est déjà disponible sur le site transilien.com et est appelée dispositif visuel. L’avez-vous déjà utilisée pour trouver des bus ? Ou, au contraire, vous découvrez son existence en lisant ce billet ?

Si vous avez pu la tester, vous semble-t-elle perfectible ? Si oui, que faudrait-il ajouter ?…

et transilien.com dans tout cela

Le site Transilien.com, n’est pas en reste quant à proposer lui aussi, quelques évolutions au service de votre prise en charge. Parcourons-les ensemble. J’ai d’ailleurs publié un article sur le sujet disponible ici : bus de remplacement : Transilien.com facilite vos déplacements.


L’encart « voir le trajet sur la carte »

Depuis quelques semaines, sur transilien.com, vous avez la possibilité de consulter une carte interactive, vous permettant de vous retrouvez plus facilement en cliquant sur l’encart Voir le trajet sur la carte.

Une fois votre recherche effectuée sur la page transilien.com, si votre trajet comporte une prise en charge, via bus de remplacement, vous aurez la possibilité de vous rendre plus facilement à l’arrêt du bus.

Sachez que depuis le printemps 2023, les prochains départs de bus de remplacement sont déjà présents sur transilien.com, rubrique « prochains départs ».

Je profite de ce billet, pour revenir sur l’organisation ainsi que la mise en place des bus de remplacement et répondre à vos questions les plus récurrentes sur le sujet. Retrouvez tout cela, ci-dessous.

Le nombre de véhicules n’est souvent pas adapté ? Est-ce dû à un défaut d’organisation?

En fonction de la nature de l’incident et de l’estimation de sa durée, le Gestionnaire de la Prise en charge Voyageurs (GPV) fait une estimation du nombre de véhicules dont il aurait besoin. Cette estimation se fait sur la base de l’expérience du GPIV et des informations qui lui viennent du terrain. Il tient compte des plusieurs paramètres comme l’heure qu’il est, l’axe concerné, la fréquence des trains de l’axe concerné, les itinéraires alternatifs possibles dans les gares concernées par l’incident…

En heure de pointe et dans les zones denses, une substitution routière ne peut pas remplacer une desserte ferroviaire : un train peut contenir jusqu’à 1 500 à 2 000 clients, un car dispose de 55 places, un bus de 80 places, en heure de pointe on a un train par quart d’heure, je vous laisse calculer le nombre de bus à commander.

Par ailleurs, il faut savoir que le temps de parcours en bus est plus long que celui d’un train.

Une fois l’estimation de véhicules faite par le GPIV, le PC Bus prend ensuite le relais en contactant les exploitants de bus recensés. Il se peut alors qu’il y ait un décalage entre le nombre de véhicules souhaités et le nombre de véhicules qu’il sera possible de trouver. A quoi est dû ce décalage ?

Trois explications peuvent être données :

  • d’abord l’heure : en effet, en heures de pointe notamment, les exploitants de bus n’ont souvent pas toute leur flotte de véhicules disponible… Leurs véhicules et leurs conducteurs peuvent être engagés sur d’autres missions (ils peuvent travailler par exemple pour le compte des lignes régulières et scolaires). Les exploitants n’ont pas de bus dédiés aux substitutions en cas de situation inopinée sur le réseau ferroviaire,
  • puis le lieu de l’incident : il peut être éloigné de l’endroit où se trouvent les dépôts des exploitants de bus,
  • enfin l’encombrement des routes : les véhicules routiers sont dépendants des conditions de circulation routière. Des embouteillages peuvent expliquer leur arrivée tardive là où ils sont attendus.

LORS D’UN INCIDENT, CERTAINES GARES QUI DEVRAIENT ÊTRE DESSERVIES NE LE SONT PAS PARCE QUE LES BUS SONT DÉJÀ COMPLETS ? QUE FAITES-VOUS ?

Le cas peut se produire principalement quand on est sur une situation inopinée qui survient en heure de pointe. La capacité des véhicules routiers ne peut alors pas « absorber » le nombre de voyageurs à prendre en charge. Le COT est en lien avec les équipes présentes en gare. Quand des bus ne peuvent pas prendre en charge des clients (c’est le cas notamment des clients présents dans les gares intermédiaires), les équipes préviennent le GPV qui, à son tour, demande un renfort en nombre de véhicules auprès du PC Bus. Ce renfort n’est pas toujours possible compte tenu de l’heure et du manque de disponibilité des véhicules, du trafic routier… Pour un renfort en nombre de véhicules, ce sont souvent les petits exploitants qui peuvent en fournir. Or ce sont aussi eux qui possèdent les véhicules les moins capacitaires, souvent des cars…

A titre d’information, voici les différents types de véhicules qui peuvent être engagés lors d’une substitution routière :

  • un car = 55 places (assises), pas de place debout
  • un bus = 80 places (bus de ville)
  • un bus articulé : 110 places

DES BUS DE SUBSTITUTION PEUVENT-ILS ÊTRE MIS EN PLACE PARTOUT SUR LA LIGNE (NOTAMMENT EN BOUT DE LIGNE) ?

Les transporteurs sont positionnés là où se trouvent les besoins. Si en Ile de France, il y a une concentration de transporteurs, sur la région de Paris Saint-Lazare, on a quand même du mal à trouver des véhicules. Quant aux « bouts de ligne » (comme Gisors), ils restent difficiles à substituer. En fonction du positionnement du dépôt, le délai d’approche peut être plus long.

POURQUOI CERTAINS CONDUCTEURS NE CONNAISSENT PAS TOUJOURS L’ITINÉRAIRE DE DESSERTE DU BUS ?

Dans le cadre de travaux programmés, les conducteurs doivent connaitre les itinéraires, ils sont formés avant la substitution. Si vous constatez que ce n’est pas le cas, ce n’est pas normal. Il faut alors me le faire savoir pour que je puisse transmettre immédiatement cette information au PC Bus. Toujours dans le cadre des travaux programmés, et pour s’assurer du bon déroulement de l’organisation, il faut savoir que des représentants du PC Bus se rendent 2 à 3 fois par mois là où se font les prises en charge par bus. Il est prévu également à partir du second semestre sur Paris Saint-Lazare de géolocaliser les véhicules des substitutions routières pour travaux et de fournir au chauffeur un GPS, ce dispositif devrait réduire les erreurs d’itinéraire (on aura l’occasion d’en reparler…).

Qui gère la mise en place des bus de remplacement ?

C’est le Gestionnaire de la Prise en Charge Voyageurs (le GPIV) qui commande des bus auprès du PC Bus Transilien.

Dès lors qu’il a la confirmation de la disponibilité de bus, le GPIV informe les gares concernées, leur annonce l’heure de passage théorique du premier bus et leur demande de positionner le kit d’orientation rouge et blanc (le même qui est utilisé dans le cadre de la prise en charge pendant la plupart des travaux). L’arrêt de bus est matérialisé par un oriflamme (voir photo ci-dessous) et le parcours depuis le quai, dans le souterrain et jusqu’à l’arrêt de bus est balisé par du fléchage (affiches A0, affichettes A4, banderoles fléchées sur les trémies d’escalier, banque accueil à proximité du flux).

agent en gare aidant les clients pour la prise en charge en bus


Selon la situation, le nombre d’agents en gare, le nombre de clients à prendre en charge, le dispositif sera plus ou moins déployé (d’où des disparités que vous pouvez constater en gare parfois)…
Il n’est pas prévu de faire porter aux agents des sacs à dos oriflammes. Ils doivent pouvoir circuler librement de la gare et pourvoir prendre en charge et renseigner les clients, même sur les quais et pour des raisons de sécurité (il existe un risque électrique par rapport aux caténaires), il est donc interdit de porter un sac à dos oriflamme sur les quais.

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