Ces présences imprévues sur les rails perturbent la circulation des trains. En effet, c’est typiquement le genre de chose qui va entrainer un arrêt immédiat de la circulation dans un secteur concerné et c’est exactement ce qui est arrivé vendredi dernier dans la soirée aux voyageurs qui se rendaient à Gisors.
La circulation a du être interrompue dans le sens Boissy – Gisors.
Vers 18h50, le train de 17h59 au départ de St Lazare vers Gisors a percuté un sanglier entre Santeuil et Chars.
Trois trains étaient directement impliqués dans l’incident. Le train de 17h59, le suivant de 18h20 (resté à quai en gare de Montgeroult Courcelles) et celui de 19h. Ils ont respectivement enregistrés des retards de 43, 30 et 9 minutes à l’arrivée. La circulation n’a pu reprendre normalement que vers 20h30.
Comment est traité ce genre d’incident ?
Lorsque l’information parvient au Centre Opérationnel Transilien par le biais d’un conducteur, une équipe est immédiatement dépêchée sur place. Elle gére l’incident et tente de remettre à disposition la voie concernée au plus vite. Une fois que c’est fait et que nous sommes certains que la rame n’a pas été endommagée, le trafic peut alors reprendre progressivement.
Train de 18h20.
Aucune annonce en train. J’ai finis par descendre pour attendre que ma femme, accompagnee de mes 2 enfants vienne me chercher a Montgeroult. Tout en regardant le train repartir 5min plus tard. Lamentable.
Bonjour, ce n’est effectivement pas normal. Nous rebouclons.
C’est un peu court comme réponse pour « Comment est traité ce genre d’incident ? »
La situation est surtout et d’abord gérée par les gares encadrantes mais aussi par le COGC via les régulateurs !!!!
Le conducteur est également un acteur clé puisque c’est lui qui va indiquer s’il va pouvoir se remettre en marche.
De même, une équipe Infra Voie est dépêchée sur place pour s’assurer que la ou les voies ferrées sont en mesure d’accepter de nouvelles circulations !
Le COT n’intervient que peu voir pas du tout dans la gestion de l’incident hormi et principalement pour l’information voyageur !!!!
Ce genre d’incident est piloté par le Chef Régulateur !!!
Il reste bon de préciser que le COT n’est pas LE centre névralgique de la Région Paris Saint Lazare…. à l’inverse de l’Infra et donc des régulateurs !!!
Bonjour, je suis d’accord le COT n’est pas le seul acteur et comme vous le dites, à ce moment c’est l’établissement Infra et les régulateurs qui œuvrent. Maintenant, je doute que tous nos lecteurs perçoivent ces subtilités d’organisation et je ne souhaitais pas brouiller mon message.
Puis-je vous demander ce que vous faites comme métier au sein de l’entreprise.
Merci Thibaud92 pour toutes ces informations passionnantes.
Vous dites que lors d’un collision avec un animal, une équipe Infra Voie va vérifier sur place que la ou les voie(s) peut (peuvent) accepter de nouvelles circulations. Loin de moi de vouloir mettre votre parole en doute. Cependant pensez-vous qu’un animal percuté puisse rendre une ou des voie(s) hors service ?
Concernant le matériel, je veux bien le croire. J’ai lu dans la presse qu’un TGV avait dût être remorqué après une collision avec un chevreuil. Mais à 300 km/h on imagine bien que le corps du pauvre animal à dût faire les mêmes effets qu’un poid lourd.
Franck – Comité d’usagers de l’ouest francilien
Bonsoir,
Si je peux me permettre… Vu l’état de l’infrastructure, la collision avec l’animal peut créer un choc suffisant pour endommager une partie de l’infrastructure.
Il suffit que la collision entraîne un micro-décollement d’une roue, dont la retombée créera un choc… pouvant abîmer le rail s’il est déjà endommagé. Ou alors traîner l’animal sur quelques mètres et arracher une éclisse sur laquelle il manque déjà quelques boulons. Quand on voit la résistance et l’imposante masse de certains animaux, corrélé à l’état du réseau, ça ne m’étonne pas qu’on puisse dégrader l’infrastructure.
Bien à vous,
Christophe.