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Une chute d’arbre perturbe la circulation entre Pontoise et Gisors.

Bonjour à tous, c’était une fin de semaine très attendue. Hélas, certains parmi vous ont pu rencontrer quelques difficultés à l’apprécier. En effet, vendredi 22 juillet vers 20h30, la circulation des trains entre les gares de Pontoise et Gisors a été interrompue à la suite d’une chute d’arbre entre les gares de Santeuil le Perchay et US. Celle-ci a entraîné une perte d’alimentation électrique qui n’a pu être rétablie qu’à 10h25, le lendemain matin.

Pourquoi tant de temps ? D’abord parce que l’arbre doit être localisé, puis découpé (après avoir bien protégé les agents en interrompant les circulations, mais aussi en coupant le courant sur toute une portion de voie). Mais aussi parce que l’arbre, en tombant, pouvait avoir endommagé certains circuits de voie qui permettent le bon fonctionnement de la signalisation. Il était donc indispensable d’ausculter les installations de signalisation sur toute la portion de voie.

Vers 22h15, un bus de substitution a pu être mis en place au départ d’Osny, desservant toutes les gares jusqu’à Gisors, puis de deux autres bus au départ de Pontoise, permettant ainsi aux voyageurs de regagner leur domicile.

Malgré l’intervention immédiate des équipes de maintenance des infrastructures pour rétablir le courant sur la ligne, la circulation des trains entre Pontoise et Gisors n’a pu reprendre son cours normal samedi matin. Un service de substitution par bus a été mis à la disposition des voyageurs entre Pontoise et Gisors de 6h à 10h jusqu’à ce que le trafic puisse être rétabli de façon progressive à partir de 10h25.

 

11 commentaires pour “Une chute d’arbre perturbe la circulation entre Pontoise et Gisors.”

  1. StephanePasser en mode normal dit :

    Il me semble que, après la chute d’un arbre à Villennes il y a quelques semaines, cela avait été moins long. Mais c’était dans la journée et sur une ligne empruntée par les trains GL…

  2. TomTom2 dit :

    Le gros souci rencontré sur cet incident est que, déja il faisait nuit et qu’ensuite les équipes d’intervention n’avait aucune idée de l’endroit ou se trouvait l’arbre. Il a donc fallu rechercher l’arbre en pleine nuit sur 40Km de voies ce qui leur a pris environ 2H.

  3. Je dirais plutôt que les équipes d’intervention ont commencé leur recherche de jour avant de se faire surprendre par la nuit, car à 20H30 il fait encore jour. Je sais je chipote ;o))

    C’était la journée des arbres tombés sur la voie vendredi, car il est arrivé la même chose sur l’axe Paris-Caen-Cherbourg. Un arbre est tombé sur la voie dans le secteur d’Evreux-Normandie.

    Comme l’explique Madame Larrouy, il ne suffit pas de trouver l’arbre et de le couper. Il y a quelques mois, la circulation des trains avait été interrompue pendant près de 5 heures si mes souvenirs sont exacts, en raison de la chute d’un arbre entre Mantes et Bréval. Endroit difficile d’accès. De plus l’arbre reposait sur la caténaire. Il a fallut le découpé petit bout, par petit bout pour qu’il n’arrache pas la caténaire dans sa chute.

    Franck – Comité d’usagers de l’ouest francilien

  4. TomTom2 dit :

    Si on veut réellement jouer sur les mots, il faut rajouter que l’incident a été signalé à 20H30 mais que les équipes n’étaient pas sur le terrain avant une bonne demi-heure ;-)

  5. Freddy dit :

    Il convient d’ajouter, pour être complet, que l’arbre a également endommagé le poteau caténaire sur lequel il est malheureusement tombé. C’est bien ce sur-évènement précis qui a nécessité de plus lourdes interventions qui n’ont pris fin qu’en fin de matinée le samedi.

    Les différentes phases :

    – Identifier et localiser l’incident. Ceci n’est pas évident dans les zones diffuses et sans témoin privilégié comme le Conducteur qui donne l’alerte par exemple. Ces deux phases peuvent donc être assez chronophages dans des zones diffuses pour lesquelles la zone peut s’avérer assez vaste au gré du découpage électrique (une disjonction détectée voie 2 entre Chars et Gisors par exemple).

    – Rassembler les équipes caténaires (basées à Paris, Achères, Mantes). Dans le cas d’astreintes (nuit, week-end), les délais peuvent être aussi variables pour rassembler les agents.

    – Atteindre la zone incriminée, ce qui n’est parfois pas une mince affaire dans des zones où le seul accès routier est éloigné et ou aucune infrastructure (route, chemin) n’est utilisable à proximité immédiate. Rajoutez, comme vécu l’hiver dernier, une vingtaine de centimètres de neige sur des routes dont le déblaiement n’est pas prioritaire (!!), voire deux ou trois interventions à appréhender en même temps !!!

    – De l’état des installations dépend largement la durée de l’intervention. Entre un petit arbre « simplement » posé sur l’équipement caténaire en proche banlieue et une une rupture franche sur plusieurs centaines de mètres causée par un pantographe avarié, le délai de réparation peut être décuplé. La présence d’une rame immobilisée, ou pire de voyageurs bloqués, rend la tache encore plus ardue.

  6. Steph. G. dit :

    Bonjour,

    C’est somme toute régulièrement qu’il y a des chutes d’arbres ou de branches sur la section comprise entre Chars et Osny. C’est toujours à peu près aux mêmes endroits. Dans ces conditions, on se dit que les propriétaires/responsables des forêts qui jouxtent cette voie n’entretiennent pas peut-être suffisamment bien ces forêts. N’y a t’il pas alors une action envisageable auprès de ceux qui entretiennent les arbres aux abords des voies en vue d’essayer de prévenir ce genre de problèmes ? Peut-être une piste à envisager ?

  7. Freddy dit :

    Bonjour Steph. G

    Lorsque les arbres et arbustes sont présents à proximité immédiate des voies sur le domaine RFF, ils sont régulièrement coupés ou taillés sans détails. Ces coupes brutales sont souvent visibles aux abords des voies.

    Parallèlement, des rappels sont menés avec les propriétaires privés si un des arbres de leur jardin est de nature à gêner la production ferroviaire ou crée un risque certain. Pour l’anecdote, le trafic a été perturbé voilà quelques années par un « jardinier » qui taillait quelques branches ….. mais côté voie ferrée, en engageant le gabarit de circulation !!

    En zone plus diffuse, il semble impossible, dans le cas de forêts domaniales ou communales, d’entretenir de manière exhaustive tous les arbres à risque. Le coût serait prohibitif pour la collectivité concernée (en clair nos impôts) pour s’occuper des millions d’arbres qui jouxtent nos voies ferrées. Je doute même que ces entités soient humainement calibrées pour !

    A noter enfin que la nature évolue très vite et qu’un arbre qui paraissait sans risque une semaine avant peut s’avérer fatal pour notre production après deux journées de pluie. C’est clairement ce qu’il s’est passé la semaine passée.

    • FreshPasser en mode normal dit :

      En effet, ce ne sont même plus des coupes mais carrément un massacre la façon dont sont taillés/arrachés les arbres!!
      Au lieu de couper à la base du tronc, les arbres sont coupés à 2 m de hauteur et encore, ils sont même pas coupés mais arrachés à ce niveau là du tronc, ça fait vraiment très moche le long des voies lorsqu’on passe surtout lorsqu’on aime la nature, la verdure, voir un tel massacre est désolant!!

  8. Merci pour cette explication Freddy, car je me demandais justement comment des arbres pouvaient tomber sur la voie, alors que régulièrement il y a de l’élagage.

    Je suis d’accord avec Fresh concernant les coupes. Dans le secteur de Ménerville par exemple, on dirait qu’un avion s’est crashé sur les arbres, plutôt qu’un élagage…

    Franck – Comité d’usagers de l’ouest francilien

  9. Steph. G. dit :

    Merci à Freddy pour les explications ! Et également d’accord avec Fresh sur les massacres qu’on voit parfois aux abords des voies :-(

  10. Bonjour à tous, l’entretien des arbres et haies au droit des emprises du domaine public ferroviaire nous pose aujourd’hui de sérieux problèmes. En zone urbaine les propriétaires plantent de plus en plus de haies en limite de propriété et ne peuvent pas les entretenir côté voies ferrées. Les massifs forestiers privés sont de moins en moins bien entretenus compte tenu de coût de la main d’œuvre et des préconisations particulières liées à la présence du chemin de fer. C’est le cas entre Chars et Gisors, nous nous trouvons souvent face à des parcelles boisées qui n’ont pas fait l’objet d’un remembrement et dont certains propriétaires (quand celui-ci existe) ne connaissent même pas l’emplacement de leur parcelle ( pas de clôture, manque de bornage, parcelle enclavée et inaccessible, …).

    c’est un vrai travail de fourmi pour identifier une parcelle et retrouver un propriétaire. Deux exemple pour illustrer cette difficulté :
    – Sur la commune de Rosny Sur Seine où après la chute d’un arbre, nous avons recensé les arbres dangereux puis repris ces zones sur un extrait cadastral et avec l’aide de la mairie, nous avons contacté les propriétaires. Sur les quatre courriers envoyés avec AR aux propriétaires, nous avons reçu une réponse. Nous allons essayer de réaliser les travaux avec l’aide de la Mairie courant septembre,
    – second exemple, sur la commune de TRIE CHATEAU, nous sommes obligé de faire appel à un géomètre via la Direction juridique de la SNCF pour déterminer si l’arbre qui a causé des dégâts est hors du domaine ferroviaire ou pas.
    Freddy expose très bien le problème dans son post du 26/07. La difficulté à identifier et localiser l’incident, à rassembler les équipes caténaires, à atteindre la zone incriminée, …En fonction du type d’incident, il a tout à fait raison le temps d’intervention est très variable.

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