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Ligne J, focus sur le chantier « Traitement de la végétation, entre Pontoise et Gisors »

les_grues2Comme promis, un billet sur un air de « Comme si vous y étiez » avec un retour sur le chantier de traitement de la végétation qui a lieu actuellement entre Pontoise et Gisors.

Imaginez… Nous sommes sur les voies entre Gisors et Pontoise, en pleine nature.

Les talus sont très végétalisés, avec des arbres proches de la voie et qui s’élèvent parfois à près de 10 mètres de haut.les_bucherons_en_action_pres_d_un_arbre_dangereux_pour_la_voie

C »est cette végétation qui, notamment, est à l’origine du fameux phénomène « feuilles mortes » dont nous vous parlons en automne provoquant l’immobilisation de plusieurs trains (772 trains impactés durant l’automne 2013). Une étude a d’ailleurs évalué que 10% des problèmes de circulation de trains liés à la végétation en Ile de France se concentraient sur cette zone de la ligne J.

Alors, 40km de végétations traités par l’Office National des Forêts (en charge du chantier avec 6 autres entreprises ferroviaires partenaires), ça donne quoi ?

Du matériel et des hommes mobilisés

C’est un chantier de grande ampleur qui se déroule « non stop », de jour comme de nuit, avec près de 90 bûcherons mobilisés.

Des dizaines de pelles rail-route écrasent les broussailles et ramassent les arbres coupés.stockage_copeaux1 Sur place, l’ensemble des branches et troncs jusqu’à 15-20 cm de diamètre environ sont réduits en copeaux, regroupés et évacués (ils serviront de bois de chauffage). Les plus gros troncs sont acheminés par voie ferrée sur des zones où ils sont soit broyés (les copeaux sont acheminés et traités dans l’Oise, voir la photo), soit stockés pour être débités.

Une équipe mécanique mobile et deux ateliers de réparations sont présents sur place pour dépanner au besoin le matériel.

Pourquoi le chantier s’arrête-t-il le week-end ?

une_pelle_araignee_et_un_engin_rail_route

La plupart du chantier se déroule du lundi matin au vendredi midi. Le week-end est utilisé notamment pour assurer la maintenance des engins très sollicités.

 

 

Les bénéfices de ce chantier

Les bénéfices seront d’abord d’ordre « ferroviaire » avec la suppression du risque de patinage. On évitera également les problèmes liés à la présence de branches ou les chutes d’arbres sur la caténaire (événement que nous avons connu le 7 avril dernier avec la chute d’un arbre à hauteur de Chaumont en Véxin).

Ensuite et à retenir, des bénéfices pour la nature : l’Office National des Forêts explique que cette opération doit permettre à terme de re-végétaliser les talus par des espèces au sol (herbacées…) qui manquaient de lumière pour se développer. Le débroussaillage va également éloigner les gros gibiers qui gîtaient dans les talus (il y avait de nombreuses collisions de trains avec des sangliers).

 

Les photos qui illustrent ce billet ont été prises mercredi dernier sur le chantier

grue_aux_abords_des_voies

40 commentaires pour “Ligne J, focus sur le chantier « Traitement de la végétation, entre Pontoise et Gisors »”

  1. phn60Passer au statut dit :

    Merci pour ces photos, c’est bien le genre de matériel que j’ai vu; ces engins « rail-route » comme vous les appelez ne semblent pourtant pas devoir interdir le passage des trains toute une semaine, quelques rames pourraient être maintenues aux heures de pointe évitant au plus grand nombre la galère des très longs parcours en bus. Vous parlez d’un chantier non-stop jour et nuit, or je suis riverain de la ligne et je ne vois ni entends aucun travaux la nuit (cependant c’est peut-être le cas loin des habitations).

    • Amaury dit :

      La mise en place des mesures pour permettre à l’entreprise privée de travailler en toute sécurité sont tellement longues et compliquées à prendre qu’il aurait été impossible d’interrompre la circulation uniquement en dehors de la pointe. Il faut également vérifier la voie et toutes les installations avant de réouvrir la ligne à la circulation. De ce fait, l’entreprise n’aurait pu travailler que quelques heures à peine par jour et le chantier aurait duré des semaines. Le fait de travailler jour et nuit (car c’est bien le cas) a ainsi permis de réduire les travaux sur 2 semaines et demi.

    • phn60Passer au statut dit :

      Ok, expliqué ainsi, c’est beaucoup plus clair et on comprend enfin l’intérêt de cette option; merci.

    • Merci pour l’explication Amaury. Sans vouloir mettre vos paroles en doute, sur l’axe Mantes la Jolie – Bréval – Bueil, tout ceci c’est pourtant fait de nuit, et uniquement de nuit, et en un temps record…

      Franck – Comité d’usagers de l’ouest francilien

  2. Monsieur Langé, je ne vois pas de gros engins si compliqués à mettre en place. Il ne s’agit que d’engins rail-route. Des engins qui peuvent être très facilement garés n’importe ou, (même dans des endroits que l’on aurait pas imaginé), dès l’instant qu’ils n’engagent pas le gabarit et permettent le passage des trains. Donc je persiste en disant que ce chantier aurait pu (aurait dû) être étalé sur une durée un peu plus longue, et permettre la circulation des trains en heure de pointe.

    Franck – Comité d’usagers de l’ouest francilien

  3. fredo95 dit :

    En tout cas, entre Us et Boissy, il y a quelques endroits où cette « taille » a été faite à l’arrache.
    Le paysage ressemble à une zone après une tornade.
    je veux bien que les accès au déblayage et au ramassage du bois coupés aient pu être difficiles, on se croitrait un peu à Pompéi parfois.
    Il va y avoir des dizaines de steres de bois morts, des troncs et des souches en tout genre qui vont stagner, pourrir et être propice au développement de tas de germes divers et autres nuisibles.
    Ca aurait pu être un peu plus « fini » comme chantier.

    • JeremD dit :

      Même constat en plein centre-ville d’Osny, malheureusement… La coupe qui a été réalisée me semble très excessive. Pourquoi couper totalement des arbres qui se trouvent à 10 mètres des voies ? L’impact sur le paysage est significatif dans une ville comme Osny qui tend à valoriser son patrimoine boisé (fond de vallée de la Viosne, zones humides). Ce qui a été réalisé est presque un massacre…

    • Bonjour, je vous invite à lire le billet que j’avais rédigé au moment où le chantier de traitement de la végétation se déroulait. Vous allez sûrement trouver en fin d’article des éléments de réponse à vos questions.

    • fredo95 dit :

      oui d’accord M Langé, pas de souci, nous savons lire. On vous donne le sentiment « visuel » du résultat, c’est tout.
      Ce n’est pas une critique pour une critique.
      Ces travaux étaient nécessaires et ils ont été les bienvenus, mais franchement, le résultat visuel est parfois bon, et parfois extrêmement « violent » …
      Et si vous prenez le train par là, vous verrez qu’on peut s’étonner de cette inégalité de résultats si on se base sur l’environnement immédiat des travaux (relief, nature des sols, type de végétations, hygrométrie).
      On a l’impression a été fait consciencieusement à certains endroits et carrément bâclé ou expédié à d’autres. Et à ces endroits le visuel est vraiment crado.

    • fredo95 dit :

      j’entends bien vos explications.
      Personne ne conteste la nécessité du chantier, et nous sommes tous conscients que cette opération améliorera les choses et diminuera les effets des aléas climatiques, mais le résultat visuel reste très aléatoire. c’est un peu dommage.

    • Bonjour, les travaux de traitement de la végétation ont été menés par l’ONF associés à d’autres partenaires. Loin de moi l’idée de contester votre ressenti, toutefois, ce chantier était nécessaire et la SNCF s’est entourée de partenaires dont le professionnalisme est incontestable.

    • JeremD dit :

      Les explications fournies apportent des éléments de compréhension sur les raisons de l’opération, c’est sûr. Cela étant dit, je doute que les espaces boisés du centre-ville d’Osny abritaient du gros gibier susceptibles de gêner la circulation des trains, et que les arbres (bien portants) situés à plus de 10 mètres des voies constituaient un danger pour les caténaires… A moins qu’une opération de réaménagement sur la gare d’Osny soit en préparation, ce dont je doute. La nouvelle végétation herbacée sera la bienvenue mais le boisement (peu à moyennement dense) qui vient d’être supprimé ne lui faisait pas barrage.

      J’en viens à me demander dans quelle mesure ces opérations de coupe d’arbres ont été adaptées au niveau local. Comme le dit Fredo95, une intervention était peut-être nécessaire et c’est très bien de l’avoir réalisée si c’était effectivement le cas. Pour autant, certains espaces auraient sans doute pu être épargnés.

  4. buffaut dit :

    Je suis riveraine de la voie ferrée à Osny et riveraine du parc des Noirs Marais. Cet abattage total est une catastrophe ! Autant je peux comprendre que des travaux soient nécessaires pour la sécurité, autant raser à ce point est pour le moins choquant. Ces arbres atténuaient les nuisances sonores et permettaient de se promener le long des Noirs Marais pour accéder au Parc de Grouchy dans un environnement calme ombragé de part et d’autre. Ce n’est plus le cas. C’est désolant. Qu’est-il prévu pour combler les nuisances sonores et visuelles ?
    BB95

  5. JeremD dit :

    L’ONF avait donc préconisé la destruction de toute végétation de plus de 20cm de haut dans une distance de 10-15 mètres autour des voies ? Une simple taille n’aurait-elle pas suffi, comme ça a été assez miraculeusement le cas sur certaines portions du talus ? Au risque de me répéter, un traitement de la végétation était sans doute nécessaire mais le travail réalisé ne me semble pas totalement adapté.

    Le temps imparti et la vitesse à laquelle l’opération a été conduite auraient même tendance à accréditer l’hypothèse du chantier un peu bâclé par endroits, et là je suis désolé de formuler cette critique mais c’est un ressenti manifestement partagé par beaucoup.

    Les souches d’arbres sont-elles sensées être évacuées au moins ? Elles sont restées à même le sol depuis la fin des opérations il y a une semaine.

  6. R-icPasser au statut dit :

    Le problème est que l’élagage aurait dû être fait régulièrement (comme on taille ses haies à la maison). Le problème de ce chantier c’est qu’il a été mené pour réparer une situation non gérée depuis des années (il suffit de voir la taille des troncs qui ont été débités).
    Si le travail avait été effectué régulièrement ces arbres n’auraient jamais existé, des clôtures auraient été installées au fil du temps et personne ne serait choché de voir une voie ferrée dépourvue de végétation sur la totalité de son emprise (cf les lignes à grande vitesse). Je comprends les riverains qui râlent mais cette végétation n’aurait jamais du être là.
    R’ic

    • Amaury dit :

      « comme on taille ses haies à la maison », vous savez une majorité des terrains appartiennent justement à des particuliers qui n’ont pas entretenus leurs arbres depuis des années et ce, malgré les demandes de la Sncf, comptant sur l’indemnisation par leur assurance en cas de chute d’un arbre. Il a justement fallu ce chantier de grande ampleur et la présence de l’ONF pour que ce soit fait.

    • R-icPasser au statut dit :

      Possible en proche banlieue… mais plus loin après Osny ou j’ai pas mal été trainer ces derniers temps des souches sont bien sur les emprises RFF. Mais bon…. le voisinage on sait ce que c’est hein… y’a les bons et les ‘moins bons’ voisins… c’est comme ceux qui déblaient leurs trottoirs quand il neige ;)

    • Amaury dit :

      Au contraire, c’est justement après Osny en direction de Gisors qu’il y a le plus de terrains appartenant à des particuliers et ce, à proximité immédiate de la voie…

  7. Pajmanu dit :

    Bonjour,
    Au niveau de santeuil, le chemin pédestre qui longe la voie est totalement obstrué sur une vingtaine ou trentaine de mètres par les arbres coupés et laissés sur place; pour passer, on a pas le choix et il faut se rapprocher de la voie et la longer à un mètre à peine de distance…Sachant qu’il y a beaucoup de joggers, VTTiste et promeneurs il serait bien de finir le travail et libérer le chemin avant qu’un accident arrive.

  8. Léraillé Jacques dit :

    Bonjour,
    Je comprends pour l’avoir subit le problème des feuilles mortes.
    Mais je regrette ce traitement « un peu » excessif et mené sans concertation locale.

    – Avec l’ancien matériel qui passait ouvrir la voie en automne on avait pas autant de problème qu’avec le matériel moderne

    – Vous parlez de cause de retards : Pouvez vous nous fournir sur un an le récapitulatif des dysfonctionnement sur la ligne Paris-Gisors ?
    les suppressions de trains, les retards se sont multipliés en raison de défaillance de matériel roulant ou équipements fixes. manques d’entretien, manque de renouvellement. Les feuilles mortes et sangliers ont beau dos.

    – Que va t-il se passer le prochain hiver un peu neigeux, lorsque la couverture même légère dans les champs sera balayée et prisonnière sur les voies qui sont en contrebas. (comme on a connu des routes sans aucune circulation pendant une dizaine de jours l’hiver 2012-2013) Avez vous prévu des chasses neige ?

    – Avez vous mesuré l’impact acoustique suite à la suppression de qui qui faisait un rideau de protection ?

    – La période choisie n’est franchement pas la meilleure, alors qu’aujourd’hui plus personne n’ignore l’intérêt de préserver la bio-diversité.

    – Avez vous prévu la replantation de petites haies pour « re décorer » notre paysage, prévenir l’érosion des talus, bloquer la neige….. ?

    Cordialement
    J. Léraillé – Pdt des Amis du Bochet
    Association de défense de l’environnement et de la qualité de vie sur les 37 communes du canton de Chaumont en Vexin

    • Bonjour, et selon vous que devions-nous faire finalement ? Ne rien faire ?

    • Monsieur Langé, je suis allé faire le curieux sur place. Cet élagage était nécessaire. Cependant, en certains endroits, je qualifierai plutôt de massacre… Élaguer ne veut pas dire massacrer !

      Franck – Comité d’usagers de l’ouest francilien

    • nico92 dit :

      Le but n’était-il pas aussi de limiter le risque de chutes de branches et/ou d’arbres sur les voies et les caténaires en cas de tempête ou d’orage ?

    • Je ne parlais pas du fond Nico92, mais de la forme.

      Franck – Comité d’usagers de l’ouest francilien

    • Léraillé Jacques dit :

      M. Langé,
      Pourquoi me répondre en le faisant par une question négative ? c’est trop facile de nous retourner le truc en disant ne rien faire.
      Il me semble que j’ai posé des questions et que vous pouvez y répondre.
      Et vu votre ton, je repose aussi la question de la concertation que je complète par la « communication »
      Vous aurez noté que malgré le fait qu’on soit dans un blog, j’ai utilisé des formules d’introduction et de politesse – Peut-être pourriez vous tenir compte de cela et respecter vos interlocuteurs en améliorant votre mode de communication.

      je me tiens à votre disposition pour un entretien ou une éventuelle réunion.

      Cordialement
      Jacques Léraillé – président de l’association les Amis du Bochet

    • Bonjour, loin de moi l’idée d’éluder votre question. Dans mon billet consacré au sujet du traitement de la végétation, je pense voir avoir apporté un certain nombres d’informations (le pourquoi, qui a réalisé les travaux, les objectifs recherchés)… Des informations et de la pédagogie ont également été faites en amont auprès des municipalités concernées par ce dossier. Toutefois, si vous souhaitez obtenir plus d’éléments et être mis en relation avec une de mes collègues (en charge de la relation notamment avec les élus), n’hésitez pas à me le faire savoir. Elle pourra rentrer en contact avec vous sans aucun problème.

    • Léraillé Jacques dit :

      M. Langé, vous avez une drôle de façon de répondre.
      Vous avez apporté des informations dans votre billet…. ce n’est pas la 1ère fois que je lis cela de votre part suite à des réactions sur ce billet justement. Sommes nous si stupides que nous ne soyons pas capable de comprendre ?
      Si vous me relisez je pose des questions complémentaires. Je ne comprends pas pourquoi vous ne pouvez répondre –
      Je n’ai sans doute pas compris votre rôle de « responsable du centre opérationnel », mais si vous êtes en charge de ce blog c’est pour communiquer non ? Vous ne pouvez pas lancer un billet puis ensuite reporter sur l’ONF, les prestataires.
      Je ne suis pas élu donc je n’ai pas la chance d’avoir eu accès à l’opération de pédagogie. (?) – Si vous jugez qu’une de vos collègues sera plus à même de me répondre je suis d’accord pour qu’elle reprenne mes questions
      Cordialement

  9. Kaly dit :

    Bonjour,

    Je suis habitante de la commune d’Osny et depuis plusieurs semaines, je cherche le responsable de cette véritable « tornade » qui a touché notre ville en laissant derrière des paysages de désolation. J’ai appris qu’il s’agissait de « l’entretien des talus » réalisé par les sncf pour assurer la sécurité de la circulation des voix.

    Je tiens à signaler qu’ici, nous ne parlons nullement « d’un entretien » mais d’un massacre à la tronçonneuse où toute la végétation au lieu de subir l’élagage nécessaire à la bonne circulation des trains, a subi une découpe sauvage.

    Alors soit il y a un problème dans la rédaction du cahier des charges de la sncf, soit il y a un problème dans la tâche exécutée par les sous-traitants ! Dans les deux cas, il y a eu un problème.

    Quelles conséquences pour les Osnyssois ? Une pollution visuelle puisque maintenant on voit les trains passés, une pollution sonore puisque plus rien n’attenu le bruit de leur passage et enfin une dévaluation de la valeur des biens situés en centre-ville.

    Aussi j’invite aussi le donneur d’ordre, à savoir la SNCF à venir dans la commune d’Osny, réceptionner les travaux d’élage qu’ils ont sous-traités d’une part, et constater l’étendu des dégâts générés par leurs sous-traitants d’autres parts.

    J’invite aussi tous les osnyssois à constituer une association et à se porter au même titre que la commune devant les instances nécessaires pour que cette énorme erreur soit réparée ! La sncf doit replanter la végétation nécessaire pour réparer les dégâts générés.

    On ne laissera pas ainsi le centre-ville décharné, il y a une différence entre le fait d’entretenir et de tout raser sur sa route.

    • nico92 dit :

      Je comprend tout à fait votre sentiment, mais je pense que c’est ce qui était prévu dès le départ, d’ailleurs cet article parle bien de « traitement » de la végétation, et derrière ce mot se cache plus qu’un simple élagage saisonnier…

    • fredo95 dit :

      on a déjà fait la remarque à M Langé. Il a répondu que le résultat était conforme à ce qui avait été prévu. Il paraît que l’ONF a chapeauté les travaux (ça paraît hallucinant !)
      Pour vous rassurer ou vous horrifier encore un peu plus, le reste du boulot de massacre a été fait de la même façon jusqu’à Chars au moins, après, je ne connais pas la ligne.
      A certain endroits, on se croirait à Pompéi. Du grand n’importe quoi.

    • Bonjour, je prends note de votre témoignage. Toutefois, je tiens à préciser que ces travaux ont été menés par l’ONF et d’autres sociétés partenaires dont le professionnalisme est reconnu de tous.

    • MGO dit :

      Bonjour Mr Langé

      J’ai déjà vu sur d’autres lignes franciliennes  » le professionnalisme des partenaires  » que vous citez : mes félicitations , c’est apocalyptiquement réussi avec ses branches arrachées d’une sauvagerie extrème ! Faut dire à ces  » professionnels de la guerre forestière  » d’arrêter de jouer à  » Call of duty  » pendant les heures de travail , parce que ONF ou non derrière tout ça , je vous indiquerai bien un endroit où un travail très soigné au bord d’une route donne tout son sens à l’élagage .

    • fredo95 dit :

      le souci est qu’il reste des tas de grumes incroyables, des tas de branchages énormes et que tout ça va pourrir ….
      En plus du spectacle de désolation.
      L’autre jour j’ai vu un gars qui était à proximité de ce qui reste de ce « chantier » à Montgeroult, avec une remorque derrière sa voiture, il avait une tronçonneuse et récupérait tout ce qu’il pouvait en bois propre. Il avait bien raison.
      Dans 3 ou 4 mois, tout ce bois sera immonde et impropre à toute utilisation. Quel gâchis, une redistribution de ce bois aurait été organisée, je suis certain que des centaines de steres auraient trouvé preneur. Mais on préfère ce triste spectacle, qui ne bougera plus jamais de toute façon ….

    • Ah ! Vous voyez Monsieur Langé, je ne suis pas le seul a utiliser le terme « massacre ». Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Comme je l’ai dis dans un autre fil, et auquel vous ne m’avez pas répondu, je ne suis pas contre ces travaux qui étaient nécessaires. Mais élaguer ne veut pas dire massacrer !

      Je vous rappel Monsieur Langé que la même chose s’était produite entre Mantes la Jolie et Bréval. Au lendemain des travaux, c’était un spectacle de désolation : des arbres avec des branches non pas coupées, mais arrachées ! On aurait plutôt pensé au passage d’une tornade, ou d’un train hors-gabarit qui aurait arraché tout sur son passage, plutôt qu’une campagne d’élagage… Il en reste encore des stigmates bien visibles entre Menerville et l’entrée du tunnel de Bréval coté Paris.

      Franck – Comité d’usagers de l’ouest francilien

  10. Pajmanu dit :

    Je vous cite Mr Langé : « Toutefois, je tiens à préciser que ces travaux ont été menés par l’ONF et d’autres sociétés partenaires dont le professionnalisme est reconnu de tous. »
    J’espère que c’est une blague!!! vous êtes en train de nous dire que parceque les entreprises sous-traitantes ont bonne réputation, le travail est bien fait…. Et bien je vous propose d’aller jeter un oeil sur le travail effectué (ou plutôt le massacre effectué) et vous verrez à quoi ressemble leur soi-disant professionnalisme; j’espère que vous ne les avez pas payé chère….C’est une honte! les coins charmants se sont tranformés en paysage lunaire, ne subsitent que des copeaux de bois et des troncs jonchant le sol, dissiminés n’importe où…
    Je ne comprends pas comment on peut organiser et mettre en oeuvre un tel massacre et dire que le travail est bien fait….il faut être aveugle….

    • Nicolas LD dit :

      Etre aveugle ou bien n’en avoir rien a cirer mais alors rien.

  11. OBO dit :

    Effectivement, et c’est pareil partout où ça se passe. Ils ratiboisent et laissent pourrir.
    Sachez que depuis la tempête de 1999, il y a entre St Cyr et Versailles tout un tas de bois qui avait été coupé à l’époque près des voies SNCF, qui POURRIT sur place. D’où une bonne odeur de moisi qui se snet bien quand on passe en train.

  12. Pajmanu dit :

    Quelqu’un saurait-il si l’on peut récupérer légalement ce bois pour se chauffer avec, avant qu’il ne pourisse?

    • fredo95 dit :

      j’ai vu des gens le faire aux endroits accessibles. Deux gars à Ableiges avaient mis chacun une remorque derrière leurs bagnoles, qu’ils ont remplis tant qu’ils ont pu.
      En tout cas, visiblement, personne ne leur a interdit quoi que ce soit, et tant mieux pour eux.

    • phn60Passer au statut dit :

      Etant riverain de la ligne, je peux confirmer que le boulot est fait de façon dégueulasse par endroit…
      De plus, le traitement n’est pas homogène selon les tronçons, parfois tout est rasé de chez rasé, et à d’autres endroit en particulier à l’approche de Boissy l’Aillerie (en venant de Gisors) il reste des arbres hauts qui penchent et ne demandent qu’à tomber sur les caténaires; cherchez l’erreur…

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